Hier matin, le nouveau site de la ville de Saintes a été mis en ligne. Sur ce même blog, je n’ai pas tardé à écrire un article, pour m’étonner de l’absence d’un annuaire d’entreprises.

J’écrivais même que cet annuaire devrait être similaire à celui des associations, présent sur le site (même sous l’ancienne version). Finalement, heureusement qu’il n’y a pas encore d’encart réservé aux entreprises, sur le site municipal, quand nous voyons le sort qui était réservé à celui des associations. 

Il a fallu attendre 24 heures, pour que l’annuaire associatif disparaisse (on l’espère pour des corrections). Il était truffé d’erreurs monumentales.

Nous pouvons aisément penser qu’aucun élu de la majorité n’a vérifié le contenu de l’espace des associations, avant la première mise en ligne du site. 

Une maire-adjointe posait sur la photo du journal Sud-Ouest pour l’occasion. L’article du journal nous annonce le coût du site : 12 000 €. L’on nous rappelle au passage que les prestataires techniques, n’étaient pas locaux, mais de Vendée. Pour, au final, nous apercevoir d’un manque évident de professionnalisme.

Il suffisait juste aux élus de la majorité de vérifier, avant la diffusion officielle au public, sur internet. 

Un fichier de personnes, avec leurs coordonnées, qui affiche leurs engagements associatifs, doit se respecter !

Si il s’avère que les responsables de cette erreur sont les prestataires privés, il me paraît juste, par respect pour les acteurs de la vie associative et de tous les Saintais, qu’un geste commercial sur la facturation, soit fait. En revanche, si les responsabilités sont ailleurs, une lettre d’excuses du Maire aux Présidents d’associations, devrait suffire.

Certes, l’erreur est humaine, mais celle-ci n’avait pas lieu d’être, si une vérification était intervenue. De plus, je ne sais pas comment sont les coulisses techniques du site, mais pendant une saisie de texte, même sans connaître notre vie associative locale, il faudra nous expliquer comment quelqu’un a pu croire a ce qu’il écrivait, lisait et publiait. Quelques exemples : (voir également l’illustration – cliquez pour grandir)

Le Football club faisait de l’enseignement agricole, la Fédération de pêche s’occupait du théâtre amateur, l’association Diocésaine organisait le rallye auto ! Le tennis accompagnait les artistes, l’association Afobat (CFA Bâtiment) était une pro des vides greniers. Le Comité des fêtes a dû être heureux d’apprendre qu’il s’occupait de santé … Quant à la Compagnie des Arts de la rue, elle se mêlait du droit pénal ! Etc … 

Bien évidement, ce couac peut avoir un côté risible, mais ça ne peut être le cas. Parcque pour reprendre ce que j’écrivais au début, les noms et les coordonnées (parfois personnelles) des responsables associatifs, se sont trouvés pendant 24 heures, sous la bannière d’autres associations que la leur. 

Un peu de respect, mesdames et messieurs les élus PS de Saintes, pour les bénévoles qui nous apportent beaucoup humainement.

Eric Dohollou